MORIN Charles-Hubert

Expérience :+ de 10 ans

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Fiche modifiée le : 27/02/2024

Présentation & projets

Après des études de cinéma achevées en 2007 au sein de l’ESRA Bretagne, Charles-Hubert Morin devient opérateur de prise de vue en participant à plusieurs dizaines de films institutionnels. Dès cette période, mû par sa passion première pour l’image de cinéma, il travaille en parallèle à la photographie de courts-métrages et de clips, en France et au Maghreb. On lui confie alors à plusieurs reprises l’image de séries et de téléfilms ; continuant ainsi son apprentissage du métier de chef opérateur sur des tournages de plusieurs mois. Pour autant, il ne délaisse pas les courts-métrages, avec notamment « Old Love Desert » (2012) de Jonathan Millet, tourné en Super 16mm dans le désert de Ouarzazate. En 2015, il signe la photographie du long-métrage « Headbang Lullaby » de Hicham Lasri, sélectionné lors de la Berlinale 2017, et reçoit en 2018 le prix de la meilleur photographie au « Festival Internacional ADF-Lumiton de Fotografía Cinematográfica » à Buenos Aires (https://www.afcinema.com/L-actualite-de-Sony-en-octobre.html). Également intéressé par le documentaire, il embarque à deux reprises avec le réalisateur Corto Fajal, vers la petite île de Tikopia, isolée aux confins du Pacifique Sud. Ces expéditions aboutiront au long-métrage « Nous, Tikopia » (2018).

En 2017, c’est à Tunis que Charles-Hubert signe l’image d’un nouveau long-métrage, « Fataria », réalisé par Walid Taya (sorti au cinéma en septembre 2019).

Particulièrement intéressé pas la question technique, et comment celle çi travaille la forme cinématographique, il entre en 2013 à la CST (Commission Supérieure Technique de l’image et du son) et est également membre du laboratoire associatif l’Abominable qui œuvre à la préservation des machines et des techniques du cinéma argentique. Laboratoire lui permettant de réaliser, artisanalement, toute la postproduction photo-chimique (développement et tirage) du court-métrage de Yann Pichot, « Regarde passer mon fantôme » (2019), entièrement photographié en Super 16mm.

En parallèle à ses activités de chef opérateur, il reprend en 2018 des études au sein de l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière à Paris, d’où il ressort diplômé en 2020 après la finalisation de son mémoire de fin d’études, traitant de la question du support argentique au cinéma et de ses implications plastiques sur l’esthétique (« La technologie argentique et l’identité de l’image Cinéma, une rencontre entre techniques et conventions » ENS Louis-Lumière_Mémoire_CH Morin_version définitive2022_compressed).

En 2021, le tournage du long-métrage « Mr Constant » (sorti en salle en 2023) de Alan Simon le conduit de l’Île aux Moines, jusqu’à Novossibirsk en Sibérie.

Aujourd’hui, il poursuit son travail d’accompagnement et de mise en images auprès des cinéastes avec autant de bonheur, aussi bien sur supports numériques qu’argentiques.

Vidéos
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Contacts

charles.hubert.morin@gmail.com

www.charleshubertmorin.com/

Localisation

35000 - Rennes