SALLÉ Rurik

Acteur (www.ruriksalle.com), j’ai collaboré à une cinquantaine de longs-métrages (Les Barbares de Julie Delpy, Dead Shadows de David Cholewa..), de courts-métrages (Zmiena, Le Voyeur/Le Voyageur -produit par Ten2Ten, Ninja Eliminator 4, Zombinladen), à des oeuvres de télévision (la série Le Signal de Gaumont, une douzaine d’épisodes de Groland), des pièces de théâtre, et également beaucoup travaillé l’improvisation dans près de 400 émissions web (sur MadMovies.com, la plateforme VOD FreaksOn) et TV (l’émission + ou – Geek), et sur scène. Je privilégie les projets qui me parlent, qui m’inspirent, créatifs, vivants, où terrains à des choses intéressantes. Je ne suis pas un mercenaire du cachet.
Dans Zmiena, j’incarne le seul personnage de cette adaptation libre de La Métamorphose de Franz Kafka, écrite et réalisée par Pierre Renverseau. Le film vient d’atteindre les 84 prix, et j’ai eu le plaisir de recevoir cinq prix d’interprétation pour ce rôle.

Compositeur (www.musikrurik.com), j’ai écrit de la musique pour beaucoup de films muets, des documentaires (Trumbull Land de Greg Wallet, produit par Vivement Lundi !), des bandes sonores pour des expositions, des B.O. de films d’action ou des chansons pour des films fantastiques (Livide, en 2011). J’ai également signé la B.O. du docu Les Silences de Johnny de Pierre-William Glenn, en sélection officielle au Festival de Cannes en 2019, celle du court-métrage de SF Particules de David Brunet, produit par Les Films de Rita et Marcel (Brest), et tout récemment du long-métrage américain Malicious de John Fallon.
Ma B.O. composée pour Zmiena a remporté deux prix de la meilleure musique de film, au Santiago Horror Film Fest (Chili) et International Film Festival of Sriganganagar (Inde).

Je construit des thèmes, des morceaux plus lyriques, mais aussi des ambiances sonores, parfois menaçantes, parfois planantes, ou des morceaux plus syntétiques qui frôlent la synth wave (sur « Trumbull Land », notamment). Je compose aussi des chansons diverses, pop, rock, folk. Enfin, j’écris pour le groupe Fugu Dal Bronx, ou en solo, des thèmes instrumentaux aux influences de musique de film (Morricone, John Carpenter ou Goblin), avec un côté rock/heavy/noise.

J’utilise dans mes compositions pas mal d’instruments différents : synthétiseurs, guitare, percussions, en passant par le violon, le piano, le clavier, et j’incorpore parfois également des instruments venus d’Asie (Pipa, Guzheng/harpe chinoise…), et le chant, comme un instrument.

Travaillant entre le cinéma et la musique depuis toujours, c’est naturellement que j’associe ma musique à l’image, imaginaire ou non. Puisque je suis également comédien, j’ai l’habitude des plateaux et celle de travailler avec des prods et réalisateurs, ce qui facilite grandement la tâche pour les collaborations musicales également. J’aspire, en général, à éviter une musique de film trop « classique », préférant éviter les sentiers battus ou les banques de son virtuelles, pour privilégier les vrais instruments, les vraies voix.